La psychanalyse s’adresse potentiellement à chacun et les raisons pour lesquelles on vient voir un psychanalyste sont nombreuses et variées, car propres à chaque personne.
Les premiers entretiens servent souvent à mieux cerner ce qui est en jeu dans la demande de la personne et s’il est possible d’engager un travail ensemble.
On peut consulter :
- parce qu’on se sent « mal dans sa peau », « stressé », parce que l’on déprime, qu’on a du mal à dormir ou que l’on éprouve une sensation de souffrance intime ;
- parce que l’on ressent un sentiment de vie gâchée ou que l’on se sent inhibé dans son travail, dans sa vie amoureuse ou sociale ou dans la famille ;
- parce que l’on se sent envahi par des crises d’angoisse ou par des symptômes gênants qui nous empêchent de sortir, de voir d’autres personnes, etc. ;
- parce que l’on traverse une période difficile (un deuil, une rupture, etc.) et que l’on a besoin d’en parler et d’être accompagné pour franchir ce cap ;
- ou simplement parce qu’on se pose des questions, qu’elles nous préoccupent et que l’on aimerait y trouver des réponses.
Le psychanalyste est celui à qui on adresse ses angoisses, ses désirs, ses hontes, sa culpabilité, pour essayer de retrouver une liberté personnelle et acquérir
la possibilité d'agir différemment.
Le travail tient une place importante dans la vie de nombreuses personnes : c’est un sujet de préoccupation, on y consacre du temps, et il s’y noue des relations et des enjeux importants.
Il arrive que certaines situations de travail génèrent un sentiment de souffrance, de tension ou d’insatisfaction et que l’on ait besoin de clarifier ce qui se joue pour soi dans son rapport au travail, au collectif, à la hiérarchie et à l’organisation.
Les consultations de clinique du travail proposent un accompagnement centré sur la problématique du travail chez la personne qui consulte, qui doit permettre de dégager un nouvel espace de pensée et d'action.
La supervision est un élément indispensable à la formation du psychanalyste. Elle lui permet de :
- déposer les difficultés inhérentes à l’émergence de l’inconscient dans le cadre de la cure ;
- apprendre les pratiques et la technique de l’art analytique ;
- être orienté dans son travail avec les personnes qu’il ou elle reçoit (repérage des symptômes clefs et de leur organisation, au-delà de la souffrance évoquée et en respectant les singularités de chaque cas) ;
- éviter les écueils qui ne manquent pas de se manifester dans la pratique de la psychanalyse.
Le superviseur est d’abord un clinicien et un praticien qui transmet son savoir et son expérience psychanalytiques en s’appuyant également sur sa culture psychopathologique.